vendredi 15 novembre 2013

Rumeurs d'extension du CET

A ce jour, ce n'est qu'un "on dit"... Mais on l'a entendu dire... et "ça" se raconte car "ça" a été entendu... Le principe de ce blog est de fournir des informations avérées, sauf que compte tenu de l'ampleur de cette mauvaise nouvelle, la rédaction va exceptionnellement aborder des hypothèses.
A savoir :
Le SETOM aurait évoqué des souhaits de s'agrandir de nouveau, passant de 5 casiers à plus, sur le territoire actuel. Pareil projet, s'il se concrétisait, impliquerait de trouver des terrains sur le même territoire.

Autre information, en ce moment même, la SAFER informe, "sans engagement de sa part", ceci :

Cette annonce officielle a été affichée par la mairie de Mercey. C'est un appel à candidatures pour l'achat de ces terres (le prix n'est pas encore fixé, semble-t-il). Aucun rapport avec le SETOM, évidemment.

Concrètement, la SAFER propose la vente de 37 hectares qui, toujours d'après ce qui se dit, doivent être achetés ensemble, d'un bloc, et non séparément. Ce qui limite les possibilités en terme de candidatures à l'achat. La date limite est fixée au 21/11/2013.

Interrogation : on pensait que la SAFER s'occupait surtout et avant tout de terrains agricoles. En l'occurrence, sur les terres à vendre, il y a une partie avec des bâtiments industriels. Nous essayerons d'en savoir plus.

Nous sommes peut-être "mauvaises langues", mais encore une fois, les rumeurs racontent que le SETOM serait intéressé par ces hectares.
Si c'est le cas, pourquoi ? Pourquoi faire ? Entourer l'écoparc de Mercey d'arbres boisés ? 
Mais peut-être que les rumeurs se trompent... Ou peut-être que de belles perspectives se dessinent... 

Une chose est sûre : si jamais le SETOM s'agrandissait encore, si d'autres casiers étaient creusés d'ici trois ou quatre ans (sachant qu'actuellement, il n'y a "que" cinq casiers), donc si jamais extension il y avait, nous pourrions considérer nos communes comme littéralement enterrées dans un écrin d'ordures. Et enveloppées des  pollutions terre-air-eau accompagnant pareil site, et ce quelle que soit la sophistication du traitement des déchets, des biogaz etc. Certes, le SETOM a nettement progressé dans ce domaine (dont nous vous rendrons bientôt compte) mais ce progrès technique du traitement des déchets ne devra jamais justifier une extension possible à la périphérie de nos communes. 

Il faudrait alors se mobiliser.

Peut-être créer un collectif intercommunal, comme d'autres régions le font.
Or, les communes sont parties prenantes dans la vie même du SETOM (voir la composition du Bureau dans la rubrique "Qu'est-ce que le SETOM").

Il serait aberrant que les communes adoptent une politique écologique allant à l'encontre de principes élémentaires de santé publique... A l'heure où le moindre médicament  comporte une impressionnante notice d'effets indésirables au nom du principe de précaution, l'exploitation d'un site d'enfouissement comme celui qui jouxte nos communes et l'Ecoparc de Mercey (peuplé d'animaux) ne devrait-il pas aller dans le sens du respect de ce même principe de précaution ?
Nous reviendrons avec les avis des médecins et épidémiologistes qui se sont penchés sur la question. Plus d'informations dès que possible.