jeudi 28 novembre 2013

Réunion avec le SETOM et la CLIS annulée à la dernière minute

28/11/2013

Nous venons d'apprendre que la " réunion de la Commission Locale
d'Information et de Surveillance (CLIS) du centre d'enfouissement
technique ECOPARC, prévue le Vendredi 29 novembre 2013 à 14 h 30 à
la Mairie de La Chapelle Réanville est annulée et reportée à une date
ultérieure par décision de Monsieur le Secrétaire Général de la
préfecture de l'Eure."

Nous attendions cette réunion avec une telle impatience : enfin, nous aurions eu quelques réponses et l'avis d'un médecin (le Dr Spiroux) sur ce qui se passe sur notre territoire.

A suivre... avec, nous l'espérons, une nouvelle date au plus vite...

Dans le cas contraire, nous ne pourrions que nous en inquiéter.

mercredi 27 novembre 2013

Questions restant en suspens (analyses fiables, suivi environnemental...)

27/11/2013


Suite aux réponses du SETOM mises en ligne ce jour, nous avons envoyé un autre mail car nous nous interrogeons sur les points suivants : 


1 - Le Setom nous informe qu'il n'y a pas eu d'analyse de l'air en 2012. Or, durant cette année, les riverains du site d'enfouissement ont subi de nombreuses nuisances olfactives. Par ailleurs, c'est en 2012, suite à une enquête publique plutôt discrète (bien qu'affichée en mairie - mais les rapports montrent une faible réactivité de la population), que les conditions d'exploitation du site d'enfouissement ont été modifiées (sauf erreur de notre part).

2 - Dans le dernier rapport illustré et imagé remis vendredi 22/11/2013 lors de la visite de l'Ecoparc de Mercey, le SETOM souligne "l'absence de préoccupation majeure" par rapport aux risques liés à l'exploitation du site d'enfouissement (qui s'est donc considérablement étendu en 10 ans).
Mais :
2.1 - qu'en est-il de préoccupations normales ?
2.2 - qu'en est-il de l'impact psychologique de la présence d'un tel site d'enfouissement au milieu de communes (avec écoles...) ? Le stress (la peur, l'inquiétude, le dégoût...)
Si le H2S ne semble pas être émané à des degrés toxiques, et heureusement, il y a d'autres paramètres à prendre en compte.
2.3 - en conséquence, qu'en est-il du principe de précaution élémentaire appliqué en santé publique ? Nous avons remarqué qu'il y a toujours un décalage d'une année quant aux résultats  d'analyses environnementales soumises aux organismes de contrôle (CLIS etc.). C'est un peu comme si, pour un patient devant subir une opération, les médecins se basaient, pour connaître son état de santé, sur des analyses de l'année précédente...! Est-ce que ce serait fiable ?
Le Dr Spiroux, consulté par le SETOM, et que nous rencontrerons prochainement (le 29/11) aura un avis important sur ces questions.

3 - L'information des citoyens est essentielle. A ce titre, nous avons demandé quand le site Internet de l'Ecoparc et du site d'enfouissement sera bientôt mis à jour : avec données environnementales précises, suivies, données chiffrées sur la capacité de stockage et projections sur les années à venir et à échéance : actuellement, ce site est le seul de l'Eure, ce qui implique qu'il sera à terme remplacé tout en étant entretenu de façon écologique.
La question d'une extension à un 6ème casier sur le même site, qui fera l'objet d'une enquête publique le moment venu, devra être très largement débattue...

Nous profitons de cet article pour souligner que les odeurs de gaz sont, en ce moment, régulières. Cela fait plus d'un an que cette atmosphère dure.

Réponses du SETOM : nombre de casiers, surface d'exploitation, analyses etc.

27/11/2013

Voici ce que, par mail en date du 26/11/13, la direction (communication) du SETOM nous a répondu : 

Questions 1 et 2

Actuellement les casiers 1, 2, 3 ont été exploités et fermés. Le casier 4 est en cours d’exploitation jusqu’à mi-2014. Le casier 5 est en cours de construction.
L’autorisation Préfectorale d’Exploiter concerne l’exploitation de 5 casiers, l’ouverture d’un 6ème casier nécessitera une nouvelle autorisation préfectorale.

La surface d’un casier est en général d’un ha environ. Le volume est de 200 000 à 300 000 m3 pour une densité moyenne de 0,8 t/m3. Sur la base d’un accueil de 85 000 t de déchets traités par an la durée de vie d’un casier va de 2 à 3 ans.

Question 3
La surface totale d’exploitation est de 48 103 m2 pour les casiers de 1 à 4, soit 9,5% de la surface totale. Avec la création du casier 5, 84 103 m2 seront à rajouter pour un rapport de 16,6 % sur la surface totale.

Question 4
Il n’y a pas eu de suivi de la qualité de l’air en 2012, les données concernant le suivi 2013 seront présentées en CLIS ce 29 novembre ; il est à noter que des annexes complémentaires seront remises concernant un suivi à jour à septembre 2013.

Question 5
Références du traitement Evalix (lixiviats) : Hersin-coupigny (62), Ménarmont (88), Sonzay (37), Ferolles (77), Flevy (57), Clerac (17), Milhac (24), Isigny le Buat (50), Ferolles 2 (77), Les Aucrais (14), Nurlu (80), Satolas (38), Ménaramont 2 (88).
Références Thiopac, traitement du biogaz : en attente de réponse (vous en serez destinataires).

Question 6
Concernant les risques en matière de santé publique relatif à l’H2S, nous avons missionné officiellement le Docteur Spiroux qui donnera très certainement son avis dans les mois qui viennent. Cependant, d’ores et déjà, et sans préjuger de l’avis du Docteur Spiroux, nous constatons que les relevés de H2S à Mercey sont plutôt de l’ordre de 7 micro gramme par m3, ou encore de 0,007 mg/m3 et que parallèlement la biographie sur ce sujet nous indique que « pour une exposition à 10 ppm (partie par million) il n’y a aucun signe clinique pour l’homme ». Or 7 micro grammes, soit 0,007mg/m3 (0,0049ppm/m3) sont 2000 fois inférieurs à 10 ppm.
Il est à noter que le H2S ne s’accumule pas dans l’organisme ; il n’y a donc pas d’effet cumulatif. L’impact apparaît donc être le même que l’on respire ce gaz 1 fois ou 2000 fois de façon espacée. De notre point de vue et sous réserve que cela soit confirmé par le Docteur Spiroux, les seuils de H2S enregistrés à Mercey sont très inférieurs aux xeuils qui pourraient présenter un danger pour la santé publique des riverains.

Question 7
Les fuites de lixiviats ont été immédiatement traitées par le personnel du SETOM en place, comme indiqué dans notre rapport. Les lixiviats s’écoulent dans les casiers étanches ou dirigés dans les bassins de rétention, prévus à cet effet : il n’y a pas eu de pollution. Par ailleurs, comme indiqué dans notre rapport, et concernant le suivi environnemental du site, en particulier de la nappe phréatique, les résultats ne  montrent aucun impact du site sur ce point.



samedi 23 novembre 2013

Questions urgentes suite visite SETOM à l'Ecoparc du 22/11/2013

L'article ci-après est une copie du mail adressé le 22/11/2013 aux officiels du SETOM, à la DREAL, à l'ARS, au médecin épidémiologiste chargé de l'étude mandatée par le SETOM, et aux membres du Collectif, suite à la visite du site de l'Ecoparc de Mercey et du site d'enfouissement adjacent ce même jour, 22/11 après-midi, en présence d'élus et d'un des représentants de notre Collectif :

 
"Après lecture du dossier qui a été remis à la fin de la visite du site d’enfouissement technique de Mercey (Ecoparc) cet après-midi, nous (le Collectif de Mercey - Saint Vincent des Bois - La Chapelle Réanville...) nous posons les questions suivantes :
1) Dans son mail du 19 novembre, adressé à M. Durey (note : ce mail aurait dû nous être adressé et non au représentant) Monsieur Maurice parle de 6 casiers. Nous souhaiterions donc connaitre le nombre exact de casiers creusés, remplis et surélevés en terme de surface et de surtout de volume de déchets enfouis après fermeture.
2) Nous souhaiterions également connaitre le nombre de casiers prévus dans les années à venir et à terme avec également leurs surfaces au sol et volumes : il semblerait que les derniers casiers aient une contenance plus importante que les précédents.
3) Sachant que l’exploitation a commencé de façon intensive environ en 2004, quelle est la superficie totale exploitée à ce jour, sachant que le site est littéralement niché au coeœur de plusieurs communes, et quelle sera la superficie maximale à terme ?
4) Dans votre document remis ce jour, nous nous étonnons que les données environnementales et de la qualité de l’air soient arrêtées à celles de mai 2011 et nous vous demandons de  bien vouloir nous transmettre au plus vite les suivantes, si vous en avez connaissance. Dans le cas contraire comment pouvons-nous expliquer que ces analyses n’aient pas été faites depuis mai 2011 alors que les nuisances sont avérées set signalées de façon régulière.
5) Parmi les informations qui nous ont été données par les dirigeants du SETOM, lors de la réunion du 22 novembre, il a été fait mention des modules de traitements des biogaz et de celui d’évaporation des lixiviats (entres autres par hydocyclonage) et 2 sites ont étés évoqués où il y aurait eu l’une et l’autre installation, la différence (et l’intérêt) étant que vous vous avez réuni les 2 et une ou côte à côte. Nous souhaiterions avoir les références de ces sites.
6) Nous notons que l’étude épidémiologique a été lancée le 15/10/2013 alors que les conditions d’exploitation ont été changées et validées en 2012 : considérez-vous que le principe de précaution ait été appliqué ?
7) D’après ce que nous savons, les lixiviats sont chargés en : acide, sulfate , nitrate, métaux lourds, hydrocarbures, bactéries etc.
Lors des fuites de lixiviats des 14/11/2012, 13/12/2012, 3/04/2013, 24/06/2013, 1/10/2013 les quantités de lixiviats ont-t-elles été évaluées (temps d’écoulement, quantité et localisation). Quelles ont été les conséquences – nappe phréatique, sol, végétation ...?"


Questions et réactions en vrac non exprimées dans le mail envoyé le 22/11 : 

1 - pourquoi avoir mentionné, dans le document remis le 22/11/13 des analyses de l'air qui datent de 2011 ? Données caduques. C'est d'autant plus choquant qu'on souffre de pollutions (odeurs) très régulières, parfois très fortes, depuis des mois (depuis, sans doute, les modifications d'exploitations du site d'enfouissement validées par enquête publique [peu relayée au niveau du public !] en 2012).

2 - pourquoi le plan du site d'enfouissement donné dans le document comporte-t-il des légendes illisibles ? 

3 - les photos sont magnifiques mais peu illustrées : ne devrait-on pas préciser, en annexe de la photo du chemin réservé à la promenade (pour handicapés), les odeurs sur le site...

4 - quid des animaux présents dans l'Ecoparc et qui vivent en permanence au milieu d'odeurs de gaz : il va falloir se préoccuper de leur sort.

5 - dans le document remis le 22/11/13 par le SETOM, on a noté la phrase "pas de préoccupations majeures" concernant les risques sanitaires (pollutions environnementales) liés à l'exploitation du site d'enfouissement considérablement agrandi depuis 2004-2005 : sur quelles données ? Quelles études au niveau de la population ? A-t-on évalué l'impact psychologique que la présence et l'extension d'un tel site, au milieu de communes, a engendré ? Dans la dernière enquête publique (2012), toutes les communes n'ont pas donné leur aval aux nouvelles conditions d'exploitation du site d'enfouissement : plus d'infos à ce sujet dès que possible. Mais pourquoi le SETOM et les pouvoirs publics n'ont-ils pas tenu compte des avis mitigés des élus ? 

6 - Le site d'enfouissement de Mercey-la Chapelle (la Chapelle étant, apparemment, à l'initiative de la transformation d'une déchetterie...) est le seul site habilité à enfouir les encombrants dans le département de l'Eure. Tel est le problème majeur aujourd'hui. Comment a-t-on pu laisser s'installer un site de cette taille au milieu de communes ?! On nous répondra qu'il y a eu des enquêtes publiques... Mais combien de personnes ont réellement pu (grâce à une information dûment véhiculée) assister à ces réunions ? La vie rurale est compliquée quand on travaille... on ne reste pas sur place... On ne va pas forcément jeter un coup d'oeil aux affichages en mairie... La question serait plutôt comment les communes ont pu valider un tel projet qui bouleverse de façon durable l'écologie de leur territoire ? 

7 - Quels contrôles sont mis en place par rapport à la nature des déchets stockés sur ce site ? Le plâtre ne doit plus y être stocké (engagement du SETOM suite à la réunion publique de juin 2013) : comment peut-on s'assurer que ce ne sera effectivement plus le cas ? Y a-t-il eu embauche de personnel pour contrôler ? Et quand des camions chargés à bloc de déchets arrivent, comment se déroulent les contrôles du contenu de ces déchets ? Y a-t-il une traçabilité dont le public peut avoir connaissance (c'est indispensable : par ex. par le biais d'informations mises sur le site Internet du SETOM qui, à ce jour, ne communique rien par rapport à l'Ecoparc et le site d'enfouissement alors qu'il existe depuis bientôt 10 ans [voir l'un de nos articles précédents à ce sujet]).

Notre Collectif va peu à peu se mettre en lien avec d'autres Collectifs équivalents, pour comparer les modes opératoires, les réactions etc, et associer nos efforts pour faire face à ce choc écologique qui nous est imposé.

Nous sommes conscients que le SETOM a depuis quelques mois fait des progrès dans le traitement, et affiche sa volonté de mieux faire encore... Mais ce n'est pas - plus - suffisant.
A suivre.



vendredi 22 novembre 2013

Réponse du SETOM sur le nombre de casiers, le suivi sanitaire, le plâtre... et 2 questions supplémentaires

Hier, le 21/11/2013, nous avons reçu la réponse suivante de la part de la direction de la communication du SETOM : 

 " Il y a aujourd’hui 4 casiers sur le site, le 4ème  est en fin d’exploitation (juin 2014). Le 5ème casier devrait être réalisé prochainement, les opérations de terrassement seront prochainement menées.

  Les informations concernant les suivis concernant le site seront mises en ligne, sous la forme du rapport présenté à la CLIS ce 29 novembre.

  Concernant la filière plâtre, elle est accueillie dans toutes nos déchèteries, y compris à la Chapelle-Réanville ; Néanmoins, ces produits ne sont plus stockés à l’Ecoparc de Mercey."


Questions à soulever : 

- Le SETOM nous a parlé d'un 6ème casier quelques jours auparavant.  Qu'en sera-t-il ?
- Quelle est la contenance des derniers casiers par rapport aux capacités de stockage initiales ? Il semblerait que la taille des casiers soit de plus en plus grande et le volume de déchets enfouis de plus en plus important !

mercredi 20 novembre 2013

4 questions importantes au SETOM en attente de réponse

A ce jour, nous voulons savoir :

1 - Quel est le nombre maximal de casiers sur le site ? Nous pensions qu'il y en avait 5. Nous apprenons qu'un 6ème sera ouvert... Où précisément ? Compte tenu du tonnage maximal, combien de casiers au final ?

2 - où peut-on trouver, sur le site du SETOM, les relevés d'analyses (données environnementales - eau-terre-air) liés à l'exploitation du site d'enfouissement ?

Le site internet du SETOM affiche les analyses pour le site de l'usine d'incinération / Ecoval, mais rien sur l'Ecoparc de Mercey et le site d'enfouissement. Y aurait-t-il un autre site d'information à ce sujet, accessible au public ? 

3- sur le site internet du SETOM, où apparaît clairement l'information relative au non stockage du plâtre ? 

Nous avions cru comprendre que le plâtre ne devait plus être pris à la déchetterie de la Chapelle Réanville ainsi qu'il en a été convenu lors de la dernière réunion d'information en juin dernier, à la Chapelle Réanville. Or, cela ne semble pas apparaître sur le site internet. Si on tape "Trouver un site pour déposer vos déchets spécifiques / plâtre", on a, parmi les réponses, la déchetterie de la Chapelle... Informations peu claires à ce niveau. 

4 - Pourquoi sent-on toujours les odeurs ?! (malgré l'engagement du SETOM et, apparemment, les nouvelles installations...) ? 
 
A consulter : 
http://www.setom.fr/

Site de l'Ecoparc de Mercey et du site d'enfouissement : 
http://www.setom.fr/Les-sites-industriels-et-les-equipements/les-sites-industriels/ECOPARC-DE-MERCEY.html

Précisions importantes du SETOM : pas d'extension mais construction d'un 6ème casier

L'équipe du SETOM a réagi rapidement à nos derniers articles (sauf sur le problèmes des odeurs de ces derniers jours).
La direction de la communication vient de transmettre les informations suivantes (sic) :

"-         Aucune augmentation de capacité de réception des encombrants sur ce site n’est envisagée
-         L’exploitation du casier 4 venant à échéance sera suivie par celle du casier 5 puis du casier 6 avec réhabilitation des zones en question au fur et à mesure
-         Les secteurs prochainement exploités seront situés sur un secteur est/sud-est, éloignés des zones habitées ; en tout état de cause le SETOM n’envisage pas d’extension de son activité d’exploitation et reste toujours sur la base d’un traitement de 85 000 t par an ; mais pour cela, il y a déplacement périodique des casiers d’exploitation, à l’instar de ce qui s’est passé ces dernières années, les casiers exploités sont réhabilités, reboisés, et réouverts au public comme le secteur ouest du site ; il est à noter que le déplacement progressif des casiers exploités fait que l’exploitation réelle s’éloigne des habitations.
Effectivement le SETOM se porte candidat pour l’acquisition de 37 ha afin de réaliser une zone forestière ou agricole tampon. Il s’agit de terrains qui ne seront pas destinés  à une extension du site mais qui offrent la possibilité de circonscrire le site dans un écrin de verdure."

Une réponse a priori plutôt rassurante ! Nous remercions le SETOM pour sa réactivité.

Nous avons toutefois 3 questions : 

1 - combien de casiers y a-t-il à ce jour ? Nous pensions qu'il y en avait 5. 
2 - où peut-on trouver, sur le site du SETOM,les relevés d'analyses (données environnementales - eau-terre-air) liés à l'exploitation du site ? Sur le site du SETOM, on trouve les analyses pour le site de l'usine d'incinération / Ecoval, mais rien sur l'Ecoparc de Mercey et le site d'enfouissement. Y aurait-t-il un autre site d'information à ce sujet, accessible au public ?
3- où apparaît clairement l'information relative au non stockage du plâtre ? 

Nous avions cru comprendre que le plâtre ne devait plus être pris à la déchetterie de la Chapelle Réanville ainsi qu'il en a été convenu lors de la dernière réunion d'information en juin dernier, à la Chapelle Réanville. Or, cela ne semble pas apparaître sur le site. Si on tape "Trouver un site pour déposer vos déchets spécifiques / plâtre", on a, parmi les réponses, la déchetterie de la Chapelle... Informations peu claires à ce niveau. Nous pensons que la mise à jour n'a pas été faite en temps et en heure... Ou alors nous n'avons pas su trouver la bonne réponse. Les questions vont être posées aux responsables dans la foulée...
 
A consulter : 
http://www.setom.fr/

Site de l'Ecoparc de Mercey et du site d'enfouissement : 
http://www.setom.fr/Les-sites-industriels-et-les-equipements/les-sites-industriels/ECOPARC-DE-MERCEY.html 

mardi 19 novembre 2013

Principe de précaution et questions à la DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement)

Vous l'avez remarqué : les odeurs continuent... moins fortes par endroits, mais déplacées.
Et les rumeurs d'extension sont toujours là - jusqu'à ce qu'il y a ait un démenti catégorique au nom :
- du respect écologique et sanitaire de notre territoire qui accueille de nombreuses communes ;
- du principe de précaution...

La DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) a comme mission d'assurer la sécurité face aux risques, de préserver la santé et l'environnement. Nous lui demandons conseil, en amont de notre réunion du 29/11 prochain, suite aux inquiétudes que nous éprouvons face à ce qui ressemble de plus en plus à un "emprisonnement" de plusieurs communes (Mercey, St Vincent des Bois, le haut de St Just et de St Marcel, St Pierre d'Autils, La Chapelle Réanville... pour ne citer que les plus proches) sur un territoire écologiquement instable.

Notre Collectif n'existe que depuis peu de temps : nous ne nous sommes mobilisés qu'au cours de cette année, à cause des nuisances olfactives que nous subissons. Et il ne s'agit que des pollutions "visibles" : perceptibles.
Hier soir encore, en dépit des promesses du SETOM, les odeurs de gaz planaient en fin de journée, toujours aux mêmes endroits (voir article précédent). Si jamais cela continuait... Et si jamais il y avait extension...
Le 29/11, lors de la réunion de la CLIS (Commission locale d'information et de surveillance), à laquelle le Dr Spiroux est invité en tant qu'expert, nous aurons des informations relatives à l'équilibre (ou le déséquilibre) écologique et sanitaire, aux pollutions environnementales, liées à l'exploitation d'un site comme celui de "nôtre" C.E.T. Toutefois, à ce jour,  les épidémiologistes n'ont que peu de recul. Il s'agira sans doute de prospectives, d'hypothèses...

Toutefois, le principe de précaution existe et est dorénavant appliqué, heureusement, grâce à des organismes comme la DREAL ("En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l'environnement.")
Bien sûr, il n'y a pas eu de "dommages graves ou irréversibles", du moins à notre connaissance. Le CET n'existe que depuis peu d'années. 
Nous comptons donc fortement sur l'expertise de la DREAL, et de ses organismes "pairs", pour prévenir toute dégradation supplémentaire de notre environnement et territoire...

A ce jour, et après un an de pollutions olfactives par moment insoutenables, non seulement nous nous interrogeons, mais la peur commence à s'infiltrer au même titre que les produits toxiques...

Certes, il y a un progrès depuis quelques semaines, le SETOM a, en principe, de nouvelles installations -, mais hier, et avant hier, nous le répétons, les odeurs étaient présentes. Et s'il y a odeurs, pollution manifeste, il y a probablement d'autres pollutions - invisibles (eau, terre... les champs cultivés...)
Il ne faudrait pas qu'au nom des nouvelles installations de traitement de déchets, le SETOM envisage une extension. La question du CNPP de St Marcel devra aussi être évoquée : il y a également, sur place, des enfouissements de déchets. Quel est leur toxicité ?

Cette situation à risque met en péril la valeur des habitations sur ce vaste territoire, ainsi que la qualité des productions agricoles. Nous sommes tous conscients que les déchets doivent être traités... mais il existe des terres plus préservées que d'autres, plus propices, et possédant une aire de sécurité maximale (et non minimale) par rapport aux humains et animaux qui y vivent.

lundi 18 novembre 2013

Et ça sent encore !!!!!!!!!!

Encore aujourd'hui, odeurs de niveau 3/5.
Toujours aux mêmes endroits : petite route allant de St Marcel à Mercey.


Copie de l'e-mail envoyé au SETOM :

Nous vous informons que ce soir vers 20 h 10 nous avons clairement ressenti de fortes odeurs de gaz (CH4) à partir du virage en épingle à cheveux dans la montée de Saint Marcel, environ 500 m avant l’hôtel du Mont Vernon à peu près et ce, environ jusqu’au champ de course – plus d’odeurs ensuite vers Mercey ! 
Cela vous semble-t-il normal ?!


Et le SETOM qui s'était engagé à ce que ne ça sente plus...
Bientôt ?!!!
Sommes-nous décidément les dindons d'une farce écologique puante ?!!!!!



samedi 16 novembre 2013

Odeurs encore et toujours, Ecoparc, animaux, humains...

On a eu quelques améliorations... mais de courte durée. Apparemment, les odeurs seraient liées à la mise en place des nouvelles installations... Le 29/11 prochain, nous saurons ce qu'il en est.
Quoi qu'il en soit, en l'absence de progrès durable, il faudra:
- mesurer la toxicité éventuelle de l'atmosphère / de la terre / de l'eau à plusieurs endroits de notre territoire (qui ne s'arrête donc pas à la périphérie du site d'enfouissement)  ;
- relever les pics d'odeurs à des endroits également différents de ceux actuellement pris en compte par l'INERIS ;
- s'interroger aussi sur la vie des animaux de l'Ecoparc qui respirent l'air pollué en permanence... et contacter, si besoin, une association habilitée à vérifier leur santé... 

Prochainement, nous organiserons une réunion du collectif : davantage à ce sujet par mail. N'hésitez pas à nous contacter.
A suivre...

vendredi 15 novembre 2013

Rumeurs d'extension du CET

A ce jour, ce n'est qu'un "on dit"... Mais on l'a entendu dire... et "ça" se raconte car "ça" a été entendu... Le principe de ce blog est de fournir des informations avérées, sauf que compte tenu de l'ampleur de cette mauvaise nouvelle, la rédaction va exceptionnellement aborder des hypothèses.
A savoir :
Le SETOM aurait évoqué des souhaits de s'agrandir de nouveau, passant de 5 casiers à plus, sur le territoire actuel. Pareil projet, s'il se concrétisait, impliquerait de trouver des terrains sur le même territoire.

Autre information, en ce moment même, la SAFER informe, "sans engagement de sa part", ceci :

Cette annonce officielle a été affichée par la mairie de Mercey. C'est un appel à candidatures pour l'achat de ces terres (le prix n'est pas encore fixé, semble-t-il). Aucun rapport avec le SETOM, évidemment.

Concrètement, la SAFER propose la vente de 37 hectares qui, toujours d'après ce qui se dit, doivent être achetés ensemble, d'un bloc, et non séparément. Ce qui limite les possibilités en terme de candidatures à l'achat. La date limite est fixée au 21/11/2013.

Interrogation : on pensait que la SAFER s'occupait surtout et avant tout de terrains agricoles. En l'occurrence, sur les terres à vendre, il y a une partie avec des bâtiments industriels. Nous essayerons d'en savoir plus.

Nous sommes peut-être "mauvaises langues", mais encore une fois, les rumeurs racontent que le SETOM serait intéressé par ces hectares.
Si c'est le cas, pourquoi ? Pourquoi faire ? Entourer l'écoparc de Mercey d'arbres boisés ? 
Mais peut-être que les rumeurs se trompent... Ou peut-être que de belles perspectives se dessinent... 

Une chose est sûre : si jamais le SETOM s'agrandissait encore, si d'autres casiers étaient creusés d'ici trois ou quatre ans (sachant qu'actuellement, il n'y a "que" cinq casiers), donc si jamais extension il y avait, nous pourrions considérer nos communes comme littéralement enterrées dans un écrin d'ordures. Et enveloppées des  pollutions terre-air-eau accompagnant pareil site, et ce quelle que soit la sophistication du traitement des déchets, des biogaz etc. Certes, le SETOM a nettement progressé dans ce domaine (dont nous vous rendrons bientôt compte) mais ce progrès technique du traitement des déchets ne devra jamais justifier une extension possible à la périphérie de nos communes. 

Il faudrait alors se mobiliser.

Peut-être créer un collectif intercommunal, comme d'autres régions le font.
Or, les communes sont parties prenantes dans la vie même du SETOM (voir la composition du Bureau dans la rubrique "Qu'est-ce que le SETOM").

Il serait aberrant que les communes adoptent une politique écologique allant à l'encontre de principes élémentaires de santé publique... A l'heure où le moindre médicament  comporte une impressionnante notice d'effets indésirables au nom du principe de précaution, l'exploitation d'un site d'enfouissement comme celui qui jouxte nos communes et l'Ecoparc de Mercey (peuplé d'animaux) ne devrait-il pas aller dans le sens du respect de ce même principe de précaution ?
Nous reviendrons avec les avis des médecins et épidémiologistes qui se sont penchés sur la question. Plus d'informations dès que possible.

jeudi 14 novembre 2013

Prochaine réunion SETOM, médecins... le 29/11

Nous avons demandé au SETOM et à l'ARS (agence régionale de santé de Haute Normandie)  quelle serait la date finale arrêtée pour communiquer les résultats des études entre autres épidémiologiques (notamment avec le Dr Spiroux ou l'un de ses collaborateurs ainsi qu'il a été promis par le SETOM) - études sanitaires relatives à l'exploitation du site d'enfouissement qui jouxte nos communes...
... en fonction de sa taille actuelle : des bruits courent à propos d'achats de terres autour de Mercey, dans le but d'agrandir encore le site...  : à ce sujet, nous devrons avoir des informations très précises au plus vite !


La date retenue est le 29/11/2013 à 14 h 30. Un représentant du collectif pourra être présent.

mercredi 13 novembre 2013

Quoi de neuf ?

Voilà quelque temps que nous n'avons pas donné de nouvelles... Mais pas de nouvelles, bonne nouvelle. 
En principe, les nouvelles installations du site CET de Mercey sont en place et opérationnelles : nous en saurons plus à ce sujet lors de la réunion du 21/11 prochain, qui doit être confirmée. 

En revanche, nous avons été plusieurs à ressentir des odeurs de gaz hier, le 12/11, dans l'après-midi, assez fortes (niveau 3/5). De même, aujourd'hui, ça sent par à-coups. 

Que se passe-t-il ? 

Nous avons par ailleurs comme projet de nous unir avec d'autres collectifs de France : celui de Castries et des communes avoisinantes (Hérault) est  exemplaire... Décharge de Castries