lundi 29 juillet 2013

Suite de la panne de la torchère, nouveaux travaux pour améliorer la situation... et plâtre

Les informations circulent, en ce moment.

1 - Le SETOM nous précise, ce matin, suite à échange de mails consécutifs à la panne de la torchère de ce week-end, qu'il est prévu,  avec les nouvelles installations, un système de secours… de la torchère. "Elle démarrera automatiquement lorsque les installations de traitement du biogaz et lixiviats seront hors service (maintenance, défaut…)." [sic]

Toutefois, le SETOM ne prévoit pas de secours en cas de panne de la torchère, qui ne doit fonctionner que très occasionnellement, nous dit-on.

2 - Afin de mieux capter les émissions diffuses, le SETOM réalise en ce moment des drains supplémentaires sur le casier qui pose problème. Il va falloir creuser dans le déchet. Cette mise à nu pourra entrainer peut être des odeurs. Le SETOM a demandé au prestataire de travailler de manière à ce qu'il y ait le moins d'odeurs possible, en rebouchant au fur et à mesure la tranchée avec l’avancement des travaux.  Les travaux sont prévus pour quelques jours.
Donc attention odeurs possibles... Mais nous sommes - encore une fois - prévenus... 

3 - Le SETOM nous informe qu'à compter du 1er août, le plâtre ne sera plus enfoui au CET. Il sera stocké en partie sous abri dans l’attente d’une solution pérenne.
ENFIN  ! 
Quand l'air et l'environnement de notre territoire jouxtant le CET seront stabilisés, que de soulagements en perspective... Nous resterons bien sûr tout aussi vigilants, collectivement. 

Torchère en panne ce week-end

Le SETOM nous informe, ce matin, qu'à cause des forts orages, principalement dans la nuit de vendredi à samedi, la torchère du site du CET est tombée en panne et qu'ils n'ont pas pu la redémarrer. D'où l'odeur...

Message du SETOM : "Nos équipes mettent bien sûr tout en oeœuvre pour retrouver un fonctionnement normal des installations. Nous continuons en permanence nos investigations et travaux afin de supprimer cette gêne qui est notre priorité absolue."

La question que nous nous posons est la suivante : les orages que nous avons subis ont été d'une ampleur inhabituelle. Mais dans la mesure où les intempéries de ce genre semblent devenir de plus en plus courantes partout en France, peut-être serons-nous également touchés par les bouleversements climatiques. Ne serait-il pas bienvenu d'avoir un système de sécurité supplémentaire sur le site du CET tenant compte des risques climatiques ? 
D'autant que le site du CET jouxte quand même plusieurs communes...  


samedi 27 juillet 2013

Orages, dégâts et odeurs, toujours

Depuis hier, des orages impressionnants, notamment de grêle, sont tombés sur notre région, et notre territoire a été touché. Des dégâts sont à signaler. Inondations, murs qui s'écroulent...

Cause à effet ? A 5 h 20 du matin, précisément, Mercey semblait englobé dans une sphère de gaz aux relents d'oeufs pourris. Cela a duré un certain temps... Vers 10 h, enfin, l'air est redevenu respirable. La majorité des habitants devaient dormir à 5 h du matin, fenêtres fermées à cause de l'orage, heureusement. Sauf ceux qui ont été réveillés à cause de l'orage... et ont constaté, senti (comme dans le cas d'un habitant de Mercey qui, ayant laissé une fenêtre ouverte avant l'orage, l'a refermée et a donc senti l'odeur).

Quels dégâts l'orage de cette nuit aurait-il fait au niveau de l'installation du CET ?
La torchère se serait-elle éteinte ?
Quel a été le dysfonctionnement pour que ça sente le gaz à ce point alors qu'une pluie diluvienne tombait ?

Interrogations sans réponse.
Inquiétudes toujours.


jeudi 25 juillet 2013

Odeurs : pas de détecteurs de gaz pour l'instant par chez nous

Nous avons eu la réponse du SETOM : à ce jour, contrairement à ce que nous pensions, il n'y a pas de détecteurs de gaz, H2S etc. (cela existe afin d'analyser l'air.)
Des agents effectuent des relevés d'odeurs matin et soir suivant un itinéraire qui passe de la Chapelle à Mercey.
Toutefois, les odeurs ne surviennent pas uniquement le matin et le soir, à heure fixe.
D'où notre souhait de demander l'étude de faisabilité de la mise en place de capteurs / détecteurs de H2S dans les zones habitées - demande effectuée ce jour au SETOM.
Ces détecteurs de gaz complèteraient le relevé d'odeurs effectué par "voie humaine" et, selon leur qualité, permettrait des relevés très précis et d'alerter en cas de problème...
Un luxe sanitaire ? 


Voir les liens ci-après à propos d'achat de détecteurs de H2S :
http://www.accessoiresgaz.com/detecteur-co-h2s-monoxyde-de-carbone-hydrogene-sulfure-t40.html

http://www.controle-verification-detecteur-gaz-multigaz-monogaz-4-gaz.protectfranceincendie.com/index.php/page-d-accueil/decouvrez-notre-boutique-en-ligne-pfi-detecteur-et-detection-gaz/detecteurs-monogaz/detecteur-mono-gaz-detecteur-de-h2s-portable-hydrogene-sulfure-altair-msa-gallet-pour-detection-des-gaz-h2s-10-15ppm-detail

Odeurs encore et toujours, où sont les capteurs...

Hier soir, encore,  vers 22 h 30, dans le village de Mercey, des odeurs ont été signalées, différentes de celles perçues jusqu'à présent, se rapprochant plus du gaz méthane que du H2S dans sa perception du moins - odeurs qui proviennent forcément du CET car jamais d'autres sources n'ont été repérées (et il n'y a pas de colza autour du village).

Les odeurs ont été si fortes qu'il a fallu fermer les fenêtres (en plein été, par temps très chaud, c'est idéal ?!)


A Mercey, nous constatons que les odeurs "ne planent pas" de la même façon selon les endroits où l'on se trouve : dans le village, près de la mairie, au bout de la rue de la Mare, près de l'autoroute, le long de la rue de la Ferette, bordée d'arbres...


Nous avons demandé au SETOM où se situent les capteurs d'odeurs dans  Mercey et attendons leur réponse (puisqu'ils effectuent une cartographie des odeurs).

Si le ou les capteurs déjà en place n'ont rien noté hier soir, cela voudrait dire :
- que les odeurs ne s'y trouvaient pas à ce moment-là mais qu'elles se localisaient sur la zone où des habitants les ont perçues (on ne mettrait pas leur parole en doute, quand même ? Quel serait l'intérêt de dire que "ça sent" si ce n'était pas le cas ?)  ;
- qu'il faudra placer un capteur dans le coeur du village, particulièrement affecté ces derniers temps (zone dénuée d'arbres pouvant "freiner" le déplacement du gaz ????)

Notons aussi, encore une fois, que les odeurs sont maintenant perceptibles à St Vincent des Bois.


Cette situation maladorante et ultra désagréable crée un climat des plus désagréables... L'impact sur le bien-être, comme le santé des habitants, est en question. Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres, particulièrement en ce moment (maladies au long cours).

Le SETOM nous a assurés, une fois de plus, tout mettre en oeuvre pour arranger la situation : les travaux ont pris du retard, nous a-t-on dit il y a quelques jours.

A suivre... 


mardi 9 juillet 2013

Engagements officiels du Setom

Rappelons qu'officiellement - et le récent article paru dans le Démocrate le souligne également -, le Setom s'engage, suite à la réunion publique du 13 juin dernier à la Chapelle Réanville :

- à un suivi environnemental et sanitaire par le laboratoire Ineris sur plusieurs années et de façon continue et récurrente ;
- à solliciter l'avis d'un épidémiologiste connu sur le suivi des risques sanitaires locaux ;
- à mettre en place une filière spécifique de plâtre sur les installations du SETOM (en fonction de l'espace disponible, nous précise-t-on) ;
- à mettre en place des installations industrielles pour la désulfurisation du biogaz de l'Ecoparc : travaux en cours cet été, d'où les odeurs nauséabondes qui, curieusement, stagnent ça et là, de façon épisodique, quand elles ne surviennent pas en masse...
Mais au moins, les travaux sont en cours, et nous espérons plus que vivement une amélioration tangible de la qualité de l'air au-dessus de nos communes.
A Mercey, aujourd'hui, l'atmosphère a été limite putride... Un mal à supporter pour un mieux.

Patience, patience...
L'alliance des élus, des citoyens et de l'équipe du SETOM dans sa globalité, des techniciens sur le terrain (qui doivent souffrir, en ce moment) aux spécialistes étudiant la question dans les bureaux devrait porter ses fruits. C'est l'objectif visé.

samedi 6 juillet 2013

Vive la campagne autour de l'Ecoparc de Mercey !

Ou comment faire lorsqu'on subit "ça" : des odeurs pestilentielles qui arrivent par bouffées, matin, midi, soir... En plein mois de juillet, obligation de vivre à l'intérieur et fenêtres fermées.
Quand on sort, c'est en se bouchant le nez.
Impression de vivre au-dessus ou à côté d'une vaste poubelle... ou "d'égouts", a dit hier une des habitantes de Mercey, atteinte d'un cancer du poumon (nul lien de cause à effet... Néanmoins, elle s'interroge sur l'apparition soudaine de la maladie car elle vivait souvent dehors). Non, ça sent juste "le CET". 

Mais nous ne sommes pas tous sensibles de la même manière aux "nuisances olfactives", autrement dit à ces odeurs qui nous parviennent du CET qui s'étend entre la Chapelle Réanville et Mercey. Territoire géographique limité sur le sol... Dans l'air, les particules de l'air pollué volent et planent au-dessous de bien d'autres communes aux alentours. L'air ne connaît pas de frontière.

Nous ne sommes pas tous sensibles de la même manière aux "nuisances olfactives" et certains finissent même par être insensibles : indifférents ? Immunisés ? Habitués ? Résignés ?
Ou... insensibilisés ? Car l'étrange vertu du H2S, semble-t-il, est de provoquer, à terme, une insensibilisation : autrement dit, on ne sent plus la mauvaise odeur. On s'y est habitués. Un peu comme un prisonnier s'habitue aux barreaux ? L'esprit est plus malléable qu'on ne l'imagine. Stratégie de survie.

Il serait intéressant d'effectuer des prélèvements sanguins sur les animaux qui vivent dans le bel Ecoparc de Mercey. Voire d'observer leur comportement : ont-ils changé en vivant si près des émanations gazeuses en permanence ? Mutations ? Ou, au contraire, tout va-t-il bien ? (ce qui est plus que souhaitable).

En tout état de cause, le SETOM nous a informés - et nous les en remercions -, que des travaux sont en cours et que les odeurs seraient plus perceptibles. Exact. Odeurs très perceptibles.
Les nuisances devraient durer une semaine.

Au-delà, et comme ce n'est pas la première fois, bien au contraire, que la pollution de l'air est plus que présente, ne serait-il pas légitime d'interpeller les pouvoirs publics ?

jeudi 4 juillet 2013

Travaux en cours, odeurs prévues

Le SETOM nous informe que des travaux sont en cours sur un puits afin de l’étanchéifier dans le but de supprimer les odeurs. Il est donc possible qu'aujourd'hui, et les prochains jours, les odeurs soient un peu plus importantes.

Par ailleurs, la couverture du casier d'où émanent la plupart des odeurs sera recouvert d’une bâche la semaine prochaine. Les mauvaises odeurs devraient enfin disparaître.Nous l'espérons vivement !

Restera ensuite à définir, encore et toujours, les gaz potentiellement toxiques mais inodores provenant du CET. Nous savons maintenant que le SETOM est - aussi - en alerte sur cette question. L'ARS - Agence régionale de santé - étudie également cette problématique. Nous les remercions et attendons les résultats de l'étude, en principe à la rentrée.

Nous vous tiendrons informés.