jeudi 27 mars 2014

De l'eau dans le gaz ?

A l'aube du jeudi 27 mars, le village de Mercey est enveloppé par une épaisse couche de gaz.
Les témoignages de personnes vivant à la Chapelle Réanville, St Vincent arrivent plus tard mais confirment : cette nuit, ce matin, odeurs très fortes.

On apprend que depuis 10 ans, à la Chapelle Réanville, ça sent mauvais régulièrement ; bon nombre des habitants de cette commune ne croient plus à une évolution positive. Ce qui ne signifie pas qu'ils se résignent.

Il existe des couloirs d'odeur : à certains endroits, entre la Chapelle, St Just, St Marcel, St Vincent, Mercey, ça sent le gaz ; à d'autres, rien. Tout dépend du vent.
Tout dépend aussi de la qualité du traitement des gaz par le SETOM.


A 8 h, aujourd'hui, le SETOM, alerté, envoie deux agents pour recueillir des témoignages sur Mercey. Les odeurs se sont depuis dissipées, l'air redevient normal...
Parce que l'usine de traitement des gaz a été remise en route ?
Quelle est l'explication de cette fuite gigantesque de gaz cette nuit ?
Quel dysfonctionnement ?

Après concertations ce matin, on se demande si techniquement parlant, la situation est réellement maîtrisée sur le site d'enfouissement de l'Ecoparc de Mercey.

Des courriers (mails) ont été adressés ce matin au Secrétaire général de la Préfecture de l'Eure (avec copie du courrier adressé en janvier au Préfet, demeuré sans réponse) ainsi qu'à des responsables de la DREAL.
Nos courriers signalent les incidents et interrogent de nouveau la qualité de l'environnement, sa préservation, la qualité de l'air, le suivi sanitaire... et le principe de précaution qui ne semble toujours pas pris en compte.


vendredi 14 mars 2014

Odeurs encore et toujours... en plus du pic de pollution générale

14/03/2014

Nous venons de contacter plusieurs instances, dont la direction de la communication du SETOM, car ce matin, on nous a  signalé, aux alentours de 8 h, des odeurs de gaz d'un niveau 4/5 aux abords de la forêt de Bizy.
Avec l'alerte pollution maximale actuelle, l'absence de vent, les odeurs stagnent.
Notre inquiétude est aussi en alerte maximale.

Nous nous demandons de plus en plus dans quelle mesure un organisme possédant un label de qualité environnementale comme le SETOM et l'Ecoparc peut être source de telles pollutions. Avec sa surface (nombre de casiers) actuelle. 

Par ailleurs, nous avons demandé, de nouveau, le compte rendu de la dernière CLIS (janvier 2014).

dimanche 9 mars 2014

Panne majeure... en fin de nuit

10/03/2014

Ce matin, à 06h45, les odeurs de gaz étaient d'un niveau 4/5. Nous avons aussitôt signalé l'incident au SETOM (ligne dédiée indiquée sur ce blog) : un technicien nous a informés d'une "panne majeure" (sic). Une information démentie par la suite par la direction de la communication du SETOM...


Dans la nuit du samedi 8/03 au dimanche, aux alentours de minuit, des odeurs fortes ont également été ressenties.

Dans les deux cas : localisations sur Mercey, St Vincent... Difficile d'imaginer que les odeurs n'aient pas été perçues à la Chapelle Réanville.

Nous nous demandons si la nuit, les "pannes" et dysfonctionnements ne seraient pas plus courants qu'on ne l'imagine. Mais quand on dort, on ne sent pas...
A cette heure, les odeurs ont disparu : la "machine" a été remise en route.


Nous envisageons de monter le guet la nuit, et vérifier...
La méfiance est, malheureusement, installée.

Le dialogue instauré entre le SETOM et les services référents, notamment préfectoraux, existent sûrement, nous n'en doutons pas. Toutefois, les incidents sanitaires continuent.

Une installation de la taille, de l'ampleur de celle du SETOM sur l'Ecoparc, à proximité de communes, d'écoles,  nécessite un fonctionnement sans faille.
Même s'il y a eu des progrès notables, nous constatons que les dysfonctionnements continuent. A une échelle domestique, une chaudière fonctionne régulièrement... Si elle est en panne, on la fait réparer, elle ne retombe pas en panne deux mois après...

A chaque dysfonctionnement, le SETOM explique... mais est-il normal - techniquement normal - que des dysfonctionnements se répètent ainsi ?
Qu'en est-il des éventuels dysfonctionnement qui ne "sentent" pas ? 
Quelles garanties les riverains de cette exploitation peuvent-ils obtenir ?...
Interrogations encore.

L'information suivra.