jeudi 24 avril 2014

Un 5ème casier (géant) en cours... et toujours pas de solutions aux problèmes actuels

24/04/2014


La DREAL a été informée ce matin de nuisances "gaz" fortes sur le village de Mercey.

Des questions relatives au traitement des lixiviats, qui peuvent polluer notre territoire de façon permanente, sont toujours en attente de réponses et surtout de solutions durables.  Ce qui implique de recourir à des techniques qui nécessitent encore d'autres investissements de la part SETOM, qui accueille, ne l'oublions pas, un tonnage de plus en plus important de déchets (qui ne viennent pas tous de l'Eure, voir notre courrier au Préfet, toujours sans réponse).


Pourquoi le SETOM fait-il actuellement creuser un 5ème casier sur le site d'enfouissement de la Chapelle Réanville / Mercey ? Un 5ème casier de taille conséquente, alors que les problèmes de nuisances ne sont pas maîtrisés ? Alors que le traitement des déchets actuels pose toujours autant de problèmes ?

A la Chapelle-Réanville, l'école est régulièrement affectée par les odeurs. On ne connaît pas la toxicité de ces odeurs.

Nous sommes en attente d'actions fermes... et de réactions de nos élus (sachant que certains siègent au SETOM).

D'autres informations très prochainement.

mercredi 23 avril 2014

Constitution du réseau de "Nez" et questions de santé publique, traitements des déchets...

23/04/2014

Hier soir s'est tenue, en mairie de la Chapelle Réanville, la 1ère réunion pour la constitution du "réseau de nez" : un groupe  de volontaires qui acceptent de suivre 5 séances de formation (2 h à chaque fois, sur un laps de temps très court) pour apprendre à identifier les odeurs de gaz et autres qui polluent notre atmosphère.
L'objectif est de pouvoir caractériser plus finement ces odeurs et de les signaler ensuite au SETOM dans le cadre de "l'observatoire" qui serait mis en place.
A suivre... 

Le problème des odeurs que nous subissons est cependant le signe de dysfonctionnements du site industriel qu'est dorénavant le site d'enfouissement de Mercey / la Chapelle Réanville (mais on l'appelle Ecoparc de Mercey).
Voici quelques-unes des questions d'ordre bio-chimique et environnemental (donc relatives à la pollution potentiellement durable), que nous nous posons, faisant suite à des informations apportées récemment par le SETOM. 

1 - Le SETOM nous informe que :
- Le traitement des lixiviats est réalisé par osmose inverse, ce qui est très efficace s'il est associé à un prétraitement  à la chaux.
L'osmose inverse est un système de "nettoyage" de l'eau par la diffusion à travers des membranes sous l'effet de pressions.
Cela ne marche que si les membranes restent perméables. Pour cela, il semble qu'un prétraitement des lixiviats à la chaux permette de retenir des grosses molécules comme les acides humiques en les agglomérant. Ce prétraitement semble libérer ces molécules et du calcaire.

Questions : y a-t-il un prétraitement avant l'osmose inverse ?
Dans l'affirmative, quel est ce prétraitement ?
Quelles molécules éliminent-ils ainsi et qu'en font-ils ?
Le SETOM peut-il fournir une analyse des molécules présentes dans les lixiviats ainsi que leur impact sanitaire à chacune ?
Le SETOM peut-il fournir une analyse du liquide à la sortie de l'osmose inverse ?
Que font-ils de ce liquide, où va-t-il ?
Que font-ils des molécules éliminées par l'osmose et quel est leur impact sanitaire ?

2 - Le SETOM nous informe qu'une cuve a été mise en place pour récupérer l'excédent de lixiviats accumulé pendant l'arrêt de l'osmose inverse.

Questions : Quel est le volume de lixiviats produits en une semaine ou un mois ou  un trimestre par le CET et combien de temps faudra-t-il avant que cette citerne ne soit saturée ?
La station d'osmose inverse du SETOM est-elle suffisamment proportionnée pour éliminer la production normale de lixiviats par le CET et combien de temps faudra-t-il pour qu'elle élimine l'excédent de la citerne ?

3 - Le SETOM nous informe que les nuisances olfactives ont conduit à l'arrêt de cette osmose inverse.

Questions : Quelle solution ont-il si ce traitement par osmose inverse ne peut pas être utilisé ?
Quelles sont les molécules gazeuses (en plus de H2S) libérées par cette osmose et leur impact sanitaire pour chacune ?


Nos conclusions : 

a/ Il semble qu'il y a 2 dangers, celui des biogaz dont on ne connaît ni la composition ni les effets et celui encore plus préoccupant des lixiviats, qui s'ils ne sont pas traités vont finir par sortir du CET (si ce n'est déjà fait). Ces lixiviats, s'ils atteignent l'eau potable vont poser de gros problèmes

b/ il faut absolument que le SETOM apportent toutes les solutions envisageables car les déchets eux sont là et définitivement là… et la pluie aussi.

Enfin, dans un rapport, nous avons lu que les analyses du SETOM montrent de la fluorescéine dans un puits d'analyse et que  le SETOM ne peut en expliquer l'origine.
Cela soulève 2 questions :

a / Si cette fluorescéine ne provient pas des déchets enterrés, alors c'est qu'elle s'est introduite par infiltration dans le CET …comment est-ce possible puisque ce CET doit être étanche ?
b / S'il n'est pas étanche, quel est le % de risque que des liquides sortent par ce même chemin du CET ?

lundi 14 avril 2014

Problèmes techniques au niveau du SETOM

14/04/2014









Les échanges avec la direction, l'équipe technique du SETOM ainsi que la DREAL se multiplient suite aux derniers incidents signalés (depuis, d'autres odeurs ont été signalées notamment à St Vincent des Bois). Nous attendons des précisions. Le SETOM a reconnu, lors de la dernière CLIS (Commission locale d'information et de surveillance), le 24 janvier dernier, que leur bureau d'étude ne les a pas informés d'un certain nombre de problèmes pouvant survenir, notamment par rapport aux mélanges de produits enfouis (par ex., le plâtre, interdit en enfouissement seulement depuis peu de temps).

Nous constatons à présent que de nouveau, le SETOM se heurte à des problèmes qu'ils n'avaient pas pu anticiper, dont nous supportons les conséquences (odeurs de différentes sortes, d''intensités variables, du moyennement supportable au franchement insupportable). Malgré tout, la capacité d'enfouissement est devenue extrêmement importante... Alors que les problèmes de traitement n'ont pas pu être anticipés. La DREAL est maintenant au courant de l'ampleur des dégâts seulement apparents. Le dossier devient très technique.




jeudi 10 avril 2014

On sent une autre odeur que celle du gaz : dangereuse ?

10/04/2014
 Cette nuit, vers 1 h, on a signalé des odeurs de gaz qui ne ressemblent pas du tout au gaz H2S (pas d'odeur d'oeuf pourri) à Mercey.
Ce matin, sur  Mercey village et St Vincent des Bois, il y avait toujours une odeur très forte de gaz piquant, différent du gaz H2S : ce n'était pas une odeur "d'oeuf pourri". Même odeur que cette nuit.
Quelle est cette odeur ? D'où vient-elle ?
Quelle est sa toxicité ?
C'est une AUTRE odeur que celle du gaz "habituel".

Malgré nos signalements, nous constatons que RIEN ne change hormis la baisse d'odeurs H2S. Un problème en a chassé un autre. Cela devient très grave : mépris de la population riveraines et des risques pour la santé.

Nous demandons aux responsables du SETOM  quelles actions de surveillance et d'amélioration sont réellement prévues.

jeudi 3 avril 2014

Création du "réseau nez" et... travaux sur le site de l'Ecoparc

03/04/2014


Une première date semble avoir été prise pour notre première réunion d'info et de formation pour la création du "réseau nez" destinée à nous aider à repérer les odeurs de gaz : 
mardi 22/04 à 18 h à la mairie de la Chapelle Réanville.
Merci de pré-noter cette date.

Sinon, autre information : des travaux ont commencé sur le site d'enfouissement pour creuser le 5ème casier... Travaux qui ont lieu jusqu'à 22 h... Pour rattraper le retard, à cause de problèmes non anticipés par le bureau d'études du SETOM (!)...
Vigilance au cas où un 6ème casier serait prévu... c'est peut-être dans l'air...

A suivre...