23/04/2014
Hier soir s'est tenue, en mairie de la Chapelle Réanville, la 1ère réunion pour la constitution du "réseau de nez" : un groupe de volontaires qui acceptent de suivre 5 séances de formation (2 h à chaque fois, sur un laps de temps très court) pour apprendre à identifier les odeurs de gaz et autres qui polluent notre atmosphère.
L'objectif est de pouvoir caractériser plus finement ces odeurs et de les signaler ensuite au SETOM dans le cadre de "l'observatoire" qui serait mis en place.
A suivre...
Le problème des odeurs que nous subissons est cependant le signe de dysfonctionnements du site industriel qu'est dorénavant le site d'enfouissement de Mercey / la Chapelle Réanville (mais on l'appelle Ecoparc de Mercey).
Voici quelques-unes des questions d'ordre bio-chimique et environnemental (donc relatives à la pollution potentiellement durable), que nous nous posons, faisant suite à des informations apportées récemment par le SETOM.
1 - Le SETOM nous informe que :
- Le traitement des lixiviats
est réalisé par osmose inverse, ce qui est très efficace s'il est
associé à un prétraitement à la chaux.
L'osmose inverse est un système de "nettoyage" de l'eau par la diffusion à travers des membranes sous l'effet de pressions.
Cela ne marche que si les membranes restent
perméables. Pour cela, il semble qu'un prétraitement des lixiviats à la
chaux permette de retenir des grosses molécules comme les acides
humiques en les agglomérant. Ce prétraitement semble libérer ces
molécules et du calcaire.
Questions : y a-t-il un prétraitement avant l'osmose inverse ?
Dans l'affirmative, quel est ce prétraitement ?
Quelles molécules éliminent-ils ainsi et qu'en font-ils ?
Le SETOM peut-il fournir une analyse des molécules présentes dans les lixiviats ainsi que leur impact sanitaire à chacune ?
Le SETOM peut-il fournir une analyse du liquide à la sortie de l'osmose inverse ?
Que font-ils de ce liquide, où va-t-il ?
Que font-ils des molécules éliminées par l'osmose et quel est leur impact sanitaire ?
2 - Le SETOM nous informe qu'une cuve a été mise en place
pour récupérer l'excédent de lixiviats accumulé pendant l'arrêt de
l'osmose inverse.
Questions
: Quel est le volume de lixiviats produits en une semaine ou un mois
ou un trimestre par le CET et combien de temps faudra-t-il avant que
cette citerne ne soit saturée ?
La station d'osmose
inverse du SETOM est-elle suffisamment proportionnée pour éliminer la production
normale de lixiviats par le CET et combien de temps faudra-t-il pour
qu'elle élimine l'excédent de la citerne ?
3 - Le SETOM nous informe que les nuisances olfactives ont conduit à l'arrêt de cette osmose inverse.
Questions : Quelle solution ont-il si ce traitement par osmose inverse ne peut pas être utilisé ?
Quelles sont les molécules gazeuses (en plus de H2S) libérées par cette osmose et leur impact sanitaire pour chacune ?
Nos conclusions :
a/ Il semble qu'il y a 2 dangers, celui des biogaz dont on ne connaît ni la composition ni les effets et celui encore plus préoccupant des lixiviats, qui s'ils ne sont pas traités vont finir par sortir du CET (si ce n'est déjà fait). Ces lixiviats, s'ils atteignent l'eau potable vont poser de gros problèmes
b/ il faut absolument que le SETOM apportent toutes les solutions envisageables car les déchets eux sont là et définitivement là… et la pluie aussi.
Enfin, dans un rapport, nous avons lu que les analyses du SETOM montrent de
la fluorescéine dans un puits d'analyse et que le SETOM ne peut en
expliquer l'origine.
Cela soulève 2 questions :
Cela soulève 2 questions :
a / Si cette fluorescéine ne provient pas des déchets enterrés, alors c'est qu'elle s'est introduite par infiltration dans le CET …comment est-ce possible puisque ce CET doit être étanche ?
b / S'il n'est pas étanche, quel est le % de risque que des liquides sortent par ce même chemin du CET ?