mardi 19 novembre 2013

Principe de précaution et questions à la DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement)

Vous l'avez remarqué : les odeurs continuent... moins fortes par endroits, mais déplacées.
Et les rumeurs d'extension sont toujours là - jusqu'à ce qu'il y a ait un démenti catégorique au nom :
- du respect écologique et sanitaire de notre territoire qui accueille de nombreuses communes ;
- du principe de précaution...

La DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) a comme mission d'assurer la sécurité face aux risques, de préserver la santé et l'environnement. Nous lui demandons conseil, en amont de notre réunion du 29/11 prochain, suite aux inquiétudes que nous éprouvons face à ce qui ressemble de plus en plus à un "emprisonnement" de plusieurs communes (Mercey, St Vincent des Bois, le haut de St Just et de St Marcel, St Pierre d'Autils, La Chapelle Réanville... pour ne citer que les plus proches) sur un territoire écologiquement instable.

Notre Collectif n'existe que depuis peu de temps : nous ne nous sommes mobilisés qu'au cours de cette année, à cause des nuisances olfactives que nous subissons. Et il ne s'agit que des pollutions "visibles" : perceptibles.
Hier soir encore, en dépit des promesses du SETOM, les odeurs de gaz planaient en fin de journée, toujours aux mêmes endroits (voir article précédent). Si jamais cela continuait... Et si jamais il y avait extension...
Le 29/11, lors de la réunion de la CLIS (Commission locale d'information et de surveillance), à laquelle le Dr Spiroux est invité en tant qu'expert, nous aurons des informations relatives à l'équilibre (ou le déséquilibre) écologique et sanitaire, aux pollutions environnementales, liées à l'exploitation d'un site comme celui de "nôtre" C.E.T. Toutefois, à ce jour,  les épidémiologistes n'ont que peu de recul. Il s'agira sans doute de prospectives, d'hypothèses...

Toutefois, le principe de précaution existe et est dorénavant appliqué, heureusement, grâce à des organismes comme la DREAL ("En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l'environnement.")
Bien sûr, il n'y a pas eu de "dommages graves ou irréversibles", du moins à notre connaissance. Le CET n'existe que depuis peu d'années. 
Nous comptons donc fortement sur l'expertise de la DREAL, et de ses organismes "pairs", pour prévenir toute dégradation supplémentaire de notre environnement et territoire...

A ce jour, et après un an de pollutions olfactives par moment insoutenables, non seulement nous nous interrogeons, mais la peur commence à s'infiltrer au même titre que les produits toxiques...

Certes, il y a un progrès depuis quelques semaines, le SETOM a, en principe, de nouvelles installations -, mais hier, et avant hier, nous le répétons, les odeurs étaient présentes. Et s'il y a odeurs, pollution manifeste, il y a probablement d'autres pollutions - invisibles (eau, terre... les champs cultivés...)
Il ne faudrait pas qu'au nom des nouvelles installations de traitement de déchets, le SETOM envisage une extension. La question du CNPP de St Marcel devra aussi être évoquée : il y a également, sur place, des enfouissements de déchets. Quel est leur toxicité ?

Cette situation à risque met en péril la valeur des habitations sur ce vaste territoire, ainsi que la qualité des productions agricoles. Nous sommes tous conscients que les déchets doivent être traités... mais il existe des terres plus préservées que d'autres, plus propices, et possédant une aire de sécurité maximale (et non minimale) par rapport aux humains et animaux qui y vivent.